BMS S.A.

Historique

La création de la BMS en 2002 était l’expression d’une volonté politique des plus hautes autorités du Mali afin de rendre accessibles les produits et services bancaires aux couches et aux zones les plus défavorisées en utilisant les IMF (Institutions de microfinance) comme levier pour améliorer le niveau de bancarisation du pays et le développement de la microfinance sur l’ensemble du territoire.

Cette création est intervenue dans le contexte d’une plus grande ouverture de l’économie sur l’extérieur en vue d’une meilleure intégration dans l’espace économique régional et mondial. Ce contexte se caractérise aussi par un désengagement progressif de l’État des secteurs productifs en faveur des investisseurs privés ainsi que par une volonté politique de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté (SNLP), dont la création d’une banque de solidarité devait être le socle. La BMS, première du genre au Mali, a été agréée par arrêté ministériel du 09 avril 2002, avec un capital social de 2 305 000 000 de Francs CFA. Depuis, elle a connu diverses augmentations de capital : la dernière en date est celle du 03 mai 2011, pour un montant de 2 492 640 000 de Francs CFA, ce qui porte le montant total du capital social à 10 075 000 000 de Francs CFA.

Objectifs

La BMS a été créée pour permettre l’accès des plus pauvres au crédit bancaire. La spécificité de la BMS ressort dans le choix de sa population cible. La BMS se fixe en effet comme cible principale des petits entrepreneurs ou agents économiques opérant dans tous les secteurs d’activités générateurs de revenus, aux moyens limités et ne disposant pas de garantie personnelle ou réelle leur permettant d’accéder à un financement bancaire classique. L’arrivée d’autres banques sur la place malienne n’a pas vraiment affecté notre attractivité si l’on en juge par la croissance de notre portefeuille, la qualité de notre réseau (couverture du territoire national de Kayes à Kidal) et l’évolution quasi-constante des chiffres clés de la banque depuis plusieurs années.

Bien qu’ayant des petits entrepreneurs et des micro-entreprises comme cible principale, la BMS mène aussi des activités bancaires classiques pouvant s’adresser à toutes les clientèles, y compris les grandes entreprises.

Lignes de financements conjoints avec l’APEJ et l’accompagnement de l’ANPE

La BMS collabore avec l’APEJ, l’ANPE et le FARE, dans le cadre de sa mission principale de financement, de coordination, d’appui et d’accompagnement des actions des différents intervenants en matière de promotion des petites et micro entreprises ainsi que de l’auto emploi. Il convient de rappeler que le capital de la banque est détenu à 03,97 % par l’APEJ, à 03,12 % par l’ANPE et à 01,79 % par le FARE.

Couverture :

A ses treize agences déjà existantes et d’une représentation à Abidjan, la BMS vient de procéder, courant 2010, à l’ouverture de quatre nouvelles agences au Mali. Il s’agit de l’agence de Djélibougou et l’agence Ex-Imacy à Bamako, l’agence de Ségou et celle de Tombouctou à l’intérieur du Mali. La BMS a pour ambition d’être la première banque de proximité au Mali. Elle est déjà la première et l’unique banque au Mali présente au niveau de toutes les capitales régionales (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal) et du District de Bamako.

En plus de sa représentation de Côte d’Ivoire, la BMS projette de s’installer en France, avec une représentation à Paris. Ceci dans le but de mieux répondre aux besoins d’un plus grand nombre de Maliens, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. À la date du 30 septembre 2010, la BMS SA disposait d’un effectif de cent soixante et onze salariés.

Positionnement

Selon notre analyse des états fournis par l’APBEF (Association Professionnelle des Banques et  Établissements Financiers) au 30 juin 2010, la BMS, avec un total bilan de 96 358 millions de FCFA et des
crédits à la clientèle pour 54 682 millions de FCFA, dont 50 325 millions de FCFA de créances saines, occupe la sixième place en termes de total bilan et de volume de crédits à la clientèle, sur un total de treize banques et trois établissements financiers.

Au 30 septembre 2010, le volume de crédits à la clientèle s’est chiffré à 61 898 millions de FCFA contre 52 573 de FCFA sur toute l’année 2009, soit déjà un dépassement de 17,74 % par rapport à 2009, à moins d’un trimestre de la clôture de l’exercice.

Sur la même période, le total bilan s’est porté à 107 484 millions de FCFA contre 106 967 millions de FCFA au 31 décembre 2009, soit une progression de 0,48 %. Quant au Produit Net Bancaire (PNB), il s’est chiffré à 5 364 millions de FCFA contre 7 245 millions de FCFA en 2009, soit une réalisation à hauteur 74,04 % de celui de 2009. Ce qui nous fait conclure que nous sommes quasiment dans les mêmes tendances que l’exercice dernier pour le PNB.

En termes de résultat, la tendance se montre déjà meilleure que l’année dernière avec une réalisation de 2 324 millions de FCFA au 30 septembre 2010 (sans les provisions d’amortissement et pour risques) contre 2 242 millions de FCFA sur l’exercice 2009. Il nous reste donc un trimestre pour creuser plus d’écart entre l’exercice en cours et le dernier au niveau du résultat net.

En 2009, le total bilan de la banque s’est chiffré à 106 967 millions de FCFA contre 57 955 millions de FCFA en 2008, soit un passage du simple au double.

Détails

Pays : Mali

Type de membre : Adhésion complète

Type d'organisation : Banque

Site web : http://www.bms-sa.org/